S’il y a un salon du livre que j’affectionne particulièrement, plus que le salon du livre de Paris, c’est le salon du livre et de la presse jeunesse, qui se tient la première semaine de décembre chaque année à Montreuil.
Pour moi, c’est toujours l’occasion de fouiner parmi les petits éditeurs, ceux qui sont moins connus, moins visibles en librairie mais produisant des livres de toute aussi bonne qualité. Et ils sont nombreux !
Entre Little urban, Les éditions Fei, Les éditions Grains de sel, L’Élan vert, Les éditions des éléphants, Les Doigts qui rêvent (dont l’édition de livres illustrés en braille est particulièrement importante avec une qualité d’ouvrage exceptionnelle), A pas de loups, L’Agrume, Bulles de savon, Cambourakis, Des ronds dans l’eau, Kilowatt éditions, La Palissade éditions, La Ville brûle, Les éditions de la Pastèque, et bien d’autres que j’oublie, ce sont de nombreux albums, contes, documentaires et romans d’auteurs de talents que l’on gagne à découvrir.
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Cette année, je n’ai pas vraiment été raisonnable, car je commence tout juste une collection de livres d’artistes (et une fois que l’on commence ce genre de collection, il est bien difficile de s’arrêter).
J’ai donc craqué pour :
♦ Inventions, Axelle Doppelt, L’Agrume.
Les grandes inventions de l’Homme, à travers les âges, présentés sous forme de pop-up et images animés d’une grande variété. Aussi beau qu’il est intéressant.
♦ Avec quelques briques, Vincent Godeau, L’Agrume.
Un livre pop-up beau comme un conte, dont j’ai déjà eu l’occasion de parler ici
♦ Loi, Icinori.
Icinori, c’est à la fois un studio et un duo de dessinateurs avec une patte graphique bien à eux, qui éditent leurs propres livres (et en font publier d’autres) : Mayumi Otero & Raphaël Urwiller. D’eux, j’avais extrêmement apprécié Issun Bôshi publié par Actes Sud, et le trait et les couleurs de Mayumi Otero pour Elle tourne comme ça, avec Martine Laffon au texte, publié chez Les Fourmis rouges.
♦ Le Petit Poucet, Warja Lavater.
Ses petits livres se déplient pour raconter des histoires avec la seule force de l’image, et de la signification que l’on prête à quelques formes de couleurs différentes. Si j’adorerai pouvoir trouver son Petit Chaperon rouge, que je ne me lasse pas de présenter aux classe, son Petit Poucet fut une belle découverte. Un peu moins intuitif à comprendre, le jeu des formes et couleurs est plus poussé, pour un résultat presque poétique.
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Et parce que je ne suis pas raisonnable du tout, j’ai aussi craqué pour des romans, un album et une bande dessinée documentaire :
♦ Les Lueurs de traverse Tome 1 : Le léopard d’argent, Anne Samuel, Les petites moustaches éditions, 2014
♦ Dures à cuire : 50 femmes hors du commun qui ont marqué l’histoire, Till Lukat, Cambourakis, 2016
♦ Anka, Guillaume Guéraud, Rouergue, 2012
♦ Fils d’Antigone, Irène Cohen-Janca, Rouergue, 2016
♦ Le Grand projet de Domenico Maccari dit le copiste, peintre sans talent, Gaia Guasti, Thierry Magnier, 2016
♦ Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon, Christian Bruel, Anne Galland, Anne Bozellec, Thierry Magnier, 2014
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Pas mal de lectures à venir donc, et autant de belles surprises je l’espère !
Oh mais c’est Noël avant l’heure !! 😊
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C’est ça ! On n’est jamais vraiment raisonnables à Noël, de toute façon ^^
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Superbe butin ! C’est vrai que Montreuil recèle de petits bijoux autant au niveau des livres que des maisons d’édition !
A bientôt
Kin
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C’est toujours un événement que j’attends avec impatience ! Je ne suis jamais déçue. A bientôt !
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J’ai beaucoup les livre d’artistes que tu as dégotté
Et Dures à cuire à l’air chouette, je l’ai jamais vu en librairie il est bien ?
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