Morgane
Tout le monde pense connaître la légende d’Arthur et de ses Chevaliers de la table ronde. Mais si cette histoire, qui place la fée Morgane en femme assoiffée de pouvoir et usurpatrice du trône, était fausse ? Si Morgane, héritière du trône, s’était vue trahie et dépossédée de sa place légitime…
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Les réécritures de contes, légendes et récits mythologiques sont un peu mon point faible. Quand elles replacent les femmes au centre de l’histoire, et qu’elles leur donnent pouvoir de décision, patience et détermination, c’est encore mieux.
Alors Morgane, au synopsis si alléchant, et avec une couverture sublime, sombre et intrigante, ne pouvait qu’attirer mon attention.
Et j’ai été absolument ravie. Ravie par la trame de l’histoire, qui montre l’évolution d’une héroïne – de l’innocence de l’enfance à la passion vengeresse de la femme trahie – qui jamais ne se laisse abattre, victime des manigances de quelques uns, mais reprenant le pouvoir sur son corps, sa destinée, en utilisant tous les atouts qu’elle possède.
Ravie par le travail d’illustration, que ce soit dans le graphisme ou le choix des couleurs, dont je rêverais d’avoir certaines planches en poster.
J’ai apprécié l’interprétation des codes du roman courtois et des exploits chevaleresques, et leur détournement. J’ai adoré détester Merlin et Arthur, à qui l’on donne le beau rôle habituellement, et voir Morgane se lever face à eux.
En bref, c’est une belle bande dessinée, que je conseille volontiers (aux plus grands tout de même).
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Morgane
Simon Kansara, Stéphane Fert
Delcourt, 2016
Je rêve également d’avoir certaines planches en poster, elles sont tellement belles !
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